The wait is over. The first playable demo of Tuokaerb is out. You can play only to the first 3 levels but level design on the next seven is done.
Do not hesitate to make feedbacks or to signal bugs.
Have enjoyable fun.
Here is the exe for some of you who might have trouble with flash.
Hard as a brick.
Some of you have already understood.
The other will soon.
I promise.
A force de passer du temps à mater des vidéos de Street Fighter IV commentées par le Thierry Roland du versus fighting Ken Bogard, j'ai également passé du temps à chercher ce qui était disponible sur PC en matière de jeux de baston 2D, étant trop pauvre pour m'acheter une console + télé, ou un pécé digne de ce nom. On s'intéresse à Mugen, les jeux à base de Flash étant plutôt limité, le meilleur d'entre eux s'apparentant à un Super Smash Bros. On a donc 2 jeux qui sortent du lot, deux jeux à la gueule très différente pour le même type de gameplay, sur le même moteur.
Tout simplement l'équivalent de la version ressortie sur XBLA. Les graphismes et animations sont très soignés et on a une tétra chiée de personnages (autant que la version arcade de SF4). On a accès aux modes "classiques" de Mugen à savoir l'arcade, le versus, le team arcade, le team versus et caetera. Les versions team des modes de jeux permettent de pimenter un peu le gameplay en choisissant une façon de combattre en team (2 perso en simultanés, en alternance ou 1 par round) et c'est ce qui rend le truc très interessant malgré le fouillis. On s'éclate bien et le jeu à 2 devrait être encore meilleur, Mugen supportant le port d'une manette.
Concernant les attaques spéciales, chaque perso pouvant être choisi avec une barre parmis 3 types, à la façon de Street Fighter Alpha 3 :
(source ; Wikipedia)
Malheureusement et malgré l'effort et le soin apporté aux graphismes, on sent que c'est du travail amateur, la priorité des coups est souvent abusée (On peut enchainer énormément de mediums et de lights voire même en juggle), l'équilibre des personnages est également douteux, avec un Dhalsim complètement surpuissant même au corps à corps. Bref c'est de l'amateur au niveau de l'équilibrage, mais c'est très très plaisant à jouer.
On change radicalement d'ambiance et de design artistique pour un jeux de baston glauque, très glauque. Réalisé en 7 ans (!) par l'Argentin Andrés Borghi, le jeu bénéficie de 6 personnages au style unique. Entre le fou qui ne peut mourir, la femme araignée, le gosse obnubilé par le sang, la nana sortit de Ring, le ver géant ou encore l'homme arbre, le choix est plutôt restreint mais chaque perso a réellement un style graphique propre et une manière de combattre unique. Les graphismes sont plutôt correcte sans être transcendant et les animations sont bonnes voires superbes (certaines fury sont magnifiques). Mais ce qui frappe, c'est l'équilibrage: j'ai passer 4h dessus et aucuns persos ne m'a pour le moment paru supérieur à d'autres, rien d'abérrant.
Sinon le système de combat est relativement classique, 3 barres qui se chargent pour chaque coup donné (même dans le vide) et pour chaque coup reçu. 3 types de fury par personnages, un "killer mode" qui se déclenche en appuyant sur poing + pied (qui nécessite 2 barres) et une "fatality", sorte de fury qui nécessite 3 barres de spécial et l'adversaire à moins d'un quart de barre de vie.
Il y a d'autres projets très prometteurs sur Mugen, mais la compatibilité avec Vista est plutôt limite, j'ai déjà la chance de pouvoir jouer sur ces deux-là. Si le coeur vous en dit, je ne saurais que vous conseiller ce site qui répertorie pas mal de projet très interessant ainsi que celui de Naruto Mini, sur lequel il faudrait que je me penche un peu plus.
A vous les studios Line de Gemey Maybeline.
En ce moment, c'est du grand revival, il y a de l'indy partout, des remakes partout, et des suites partout. Du coup je ne déroge pas à la règle. Je joue peu en ce moment, (3 jeux principalement) mais je pense que l'intérêt n'en est pas moindre. Let's bone!
Runman : Race around the world
Ca pique les yeux mais c'est voulu. Ce jeu indépendant aux graphismes très enfantin, limite faits aux crayons gras qui rappel un peu Crayon Physics pour la Direction Artistique. On incarne Runman, une espèce d'étoile survolté qui doit courir. C'est tout? A peu de chose près : le jeu peut se présenter comme un mélange de Mario pour le graphisme (remember les éléments de décor qui ont des yeux tout mimis) et de Sonic pour le speed, l'aspect course et tout et tout. Pour tout pouvoir, notre ami Runman dispose d'un mode qui lui permet de zigouiller les ennemis et de rebondir contre les murs. Il y a évidemment des 'ros méchants qu'on ne peut buter ou d'autres qu'on ne peut traverser qu'en désactivant ce mode. On peut aussi faire du deltaplane, si c'est pas la classe. Tout ça donne un jeu très nerveux, avec des boss plutôt haletant ou il faut tracer sa route comme une putain d'étoile si on veut s'en débarrasser. Il y a un système de médaille pour les courses qui débloquent d'autres personnages, histoire de faire durer un peu le plaisir et d'ajouter au challenge.
Petit mot sur la bande son, qui a l'air d'être composé par un bluesman aveugle, mais qui rend extrêmement bien l'ambiance du truc. Ah oui le jeu est gratos, mais il ne faut pas hésiter à donner un petit quelque chose aux dudes derrière ce monstre, ils le valent bien.
Ceux qui fréquentent les sites d'actualités de jeux vidéos doivent déjà être au courant, mais relayer l'information ne fera pas de mal. Death Rally est un vieux jeu de 96 fait pas Remedy (les mecs de Max Payne et d'Alan Wake) qui ressort gratos dans une version compatible Windows "de-nos-jours". Pour les gens comme moi qui n'y avait pas joué, c'est l'occasion de rattraper un peu le retard vidéo-ludique histoire de déguster à l'héritier de Micromachine et de Rock'N Roll Racing. Ici fini le côté "réaliste minuscule" et l'ambiance déluré rock'n roll spatiale, place au sale, au sanglant et au glauque. Jouant dans la même catégorie que Carmagueddon au niveau de l'atmosphère, on se surprend à rester dessus pendant pas mal de temps, bourrinant les opposant mieux classés que nous en leur jetant des mines à la tronche. Évidemment c'est très moche (à ne pas jouer sur grand écran), mais le jeu accroche bien, profitant d'une durée de vie qui à l'air plus que très correct, les courses sont sympa et nerveuses, et les coups fourrés font bien marrer (on peut saboter les bagnoles d'adversaires moyennant bronzoufs). Bref à ne pas rater si on a un peu de temps à perdre vu la faible longueur des courses.
Throne of Darkness
Recette pour un Throne d'une personne :
- Un gameplay de Diablo bien frais (celui on l'on passe des nuits à cliquer sur 3 boutons)
- Plusieurs personnage radicalement différent
- Un univers japonisant ou les gentils sont à l'agonie
- Une très belle 3D isométrique
Prépatation :
Transposez le gameplay dans l'univers japonisant. Supprimer la phase de création d'avatar. Insérez 7 personnages classique. Remuez lentement pour bien équilibrer les classes. Rajouter des formations et des directives histoire que l'IA ne se touche pas pendant qu'on la bourrine. N'oubliez la beauté de la 3D iso, des animations (très gores de préférences), des décors et des spells (qui peuvent prendre tout l'écran). Mettez dans votre lecteur CD cuisson 64x, installez c'est prêt.
Chose promise chose due (36).
On enchaine de vélo.
Découvert grâce à jsaisplusqui (merci encore), les déboires americanpsycho-esque d'un mec qui a un oeil à la place de la
tronche (Ultimex donc), et de son incestueux et bizarre faire-valoir (Steve). C'est crade, sale et drôle. Nothing else to add. La parution n'est pas régulière (1 fois par semaine environ) mais le blog a déjà un bon contenu, histoire de calmer les ardeurs d'assoiffés de sale.
Un autre connu. Robert est un gros con. C'est lui qui le dit et ca se sent. Il revient avec un nouveau blog comprenant des comics à la Bastien Vives. C'est toujours drôle et décalé. Et toujours à ne pas mettre entre toutes les mains.
Bastien Vives, d'ailleurs parlons-en. Le nom ne dit rien? C'est presque normal (et surtout dommage). Pourtant ce type est le créateur de Poungi (le pingouin racaille t'as vu) et le réalisateur de 2 sympathiques bédés : le Gout du Chlore et Elles. C'est difficile de résumer son travail sur son blog, mais ca s'apparente à du fantasme et du comique. C'est réalisé à sa manière et ça fonctionne toujours. Mise à jour hebdomadaire.
Mise en webcomic du fameux bouquin de Maupassant. Si vous ne connaissez pas allez vite me lire tout ça. Niveau bédé c'est très très (très) bien fait et ca suit fidèlement le bouquin, sans avoir une once de chiantise. L'intérêt se situe non seulement dans la mise en page peu évident vu le contenu du bouquin, mais aussi dans le style graphique très "vieille époque".L'auteur nous fait souvent pas des explications concernant son boulot technique. Seul regret, vu l'ampleur de la tache, ça ne sort pas bien souvent.
Un one-shot mettant en sène un huis clot sombre et violent entre un tueur et sa proie. Ca vient de se finir (au jour d'aujourd'hui) et ça fait une centaine de pages,avec un scénario en béton. Derrière tout ça on retrouve ce gros pd de Robert Cash, qui est très actif en ce moment. Graphiquement c'est très haché, avec des passages assez grandioses ou le noir et blanc laisse place au rouge. Très inspiré de Sin City, les traits n'en restent pas moins propres à l'auteur. On peux lui reprocher un abus du copier/coller mais Cash n'est pas un virtuose du dessin. Bref à lire.
L'abominable Charles Christopher
Une forêt européenne sous mescaline: Des piafs qui se bourrent la gueule, une martre publicitaire, un psy sauterelle, un gros empafé mi-homme mi-animal au milieu de ce bordel, une histoire qui débute sur les chapeaux de roues mais qui semble être bien ficelé, à grande plâtré d'écologie.
Hop voila c'est tout. Je ne parle pas des immenses classiques que sont Maliki, Boulet, Kek, Trondheim ou encore Life Turtle (surtout ce dernier, qui a un inexplicable succès monstre en ce moment), plus histoire de faire découvrir de nouvelles choses, déjà que je n'étais pas si original dans le premier post.
Voila rien d'autre à dire sur le sujet, si ce n'est vous conseiller la lecture régulière de site comme webcomics.fr ou de lapin.org, qui ont souvent des nouveautés intéressantes.
Take care de vos mères.
Bon maintenant que je me suis fais licencier (c'est la crise ma pauvre lucette), je vais avoir un peu plus de temps pour m'occuper de ce tas de vomi qui me sert de blog. Ca fait quelques temps que je voulais parler des webcomics que je suis avec une assiduité rare (merci Netvibes), histoire de spreader un peu d'amour et de fun dans ce monde de brute. C'est désormais chose faite. Evidemment, vu la quantité de petites cases avec des gros nez dedans que j'ingurgite, je vais y aller en deux fois, en commençant par ceux qui nous viennent d'ailleurs.
Gogogo!
Réalisé par des pros de ouf malade, c'est basé sur l'univers de Warcraft, donc du très connu. La ou c'est interessant, c'est la rencontre des différents personnages (warlock, elf, nain, tauren et autres orcs) qui donnent une certaine richesse scénaristique. Accéssoirement le personnage du warlock est complètement génial et toujours là pour rigoler avec des cadavres (présents ou futurs). Le revers de la cuillère, c'est que c'est à peu près le seul personnage interessant. L'histoire est un peu longuette aussi, mais on va dire que c'est le genre qui veut. Sinon c'est très sympa, très joli et très souvent mis à jour (les lundi et jeudi).
Un grand classique. La vie fantasmé d'un geek par un geek. La ou c'est intéressant, c'est que l'auteur livre souvent des avis de jeux vidéos, parfois éclairés mais souvent très pro. Accessoirement il s'est livré à la réalisation de ce qu'il appel des "sillies", en gros du strip avec les personnages du comics en super deformed mais dont la publication s'est faite trop rare ces temps-ci. En bref c'est surtout le contenu général du site qui est riche.
Réalisé par les mêmes auteurs que Looking for a group, ce morceau raconte l'histoire d'un tombeur victime du syndrome de Peter Pan. C'est donc toujours très bien réalisé et les courts strips sont souvent interessants, aussi bien au point de vue de la trame générale, que de l'humour omniprésent. A noter que de temps à autres, on vit un flashback de l'enfance du héros via une grande plance (contre 4 cases habituellement). Le style graphique a souvent changé avant d'arriver à maturité mais le contenu est bon dès le début. Bref c'est très bien et il y en a un par jour.
Un de mes préférés. Ca raconte la vie de pleins de gens normaux (un petit mec avec de grandes lunettes, un jolie nana, un cochon(!), un nerd, un devil boy et un fervent catholique ) qui interagisse avec des personnages plus hauts en couleurs. Parmi ceux-ci figurent Dieu, le Diable, Bouddha, Jesus, des succubes ou encore la Mort. En gros, ça traduit les questions que peuvent se poser n'importe qui vis à vis de la vie, de l'ambition l'amour, la religion la guerre et tout le bordel (c'est un peu Dawson en très bien en fait). Ça c'est pour le premier côté du comic, le deuxième illustrant les déboires d'un chien et d'un chat de dessinateur. C'est toujours drôle (et je dis toujours) et toujours updaté quotidiennement.
Pour résumer : des stickmans à l'humour très douteux qui se font des vannes plus glauques et décalées les unes que les autres. Il n'y a pas vraiment de fil rouge mais pour les avoir tous lu depuis le début, j'ai toujours trouvé ça drôle (voir très drôle). C'est réalisé par deux allumés et mis à jour quotidiennement.
On va rester dans le graveleux en parlant de Red Meat. Comment dire c'est... difficile à expliquer. En gros imaginez-vous un père de famille modèle qui emmène son fils au cinoche pour partager une bonne bouteille d'antigel. Ou encore une statue de l'ile de Paques qui squatte une bétonnière (en ayant les tétons qui pointent), un laitier sadique qui torture une petite fille de 11 ans ou encore un homme avec des yeux globuleux. Bah c'est un peu tout ça à la fois. A la base, c'est un ricain qui fait ces trucs barrés, ce qui explique la parution française aléatoire. Sinon c'est parfois lourdingue mais je pense que c'est surtout le fait d'avoir lu les 13 années de parution en 5 jours qui l'a été.
A vous les studios, la prochaine fois ça sera du camenbert/baguette/bibliothèque.
Hop après de longs mois d'absences, je remet une couche pour parler de jeux (!)
Alors comme Tardi, sans tarder ni faire l'attardé je m'y colle.
Un jeu de bagnole en réseau. Ça parait bizarre, mais c'est génial. on conduit un véhicule hybride entre le buggy et la F1 au comportement semi-réaliste.
En gros ca va vite (des fois trop), c'est relativement technique mais c'est très souvent "loufoque" avec des (gros) virages relevés, des loopings et des sauts dans tous les sens.
Il doit y avoir un bons million de joueurs de tous les pays (de France et d'Allemagne majoritairement) donc ce n'est pas très difficile de trouver du monde, à tel point qu'on se retrouve régulièrement à une centaine de participants par serveur (donc en même temps).
Évidemment il n'y a pas de collisions entre les voitures, sinon ça sera l'enfer pour se tirer la bourre et se tailler une place au classement général (pour la taille de ma couille gauche, je tiens à dire que je dois être dans les 50k au ladder). A noter qu'une course dure en moyenne 5 minutes en contre-la-montre mais cela dépend des serveurs (ma préférence va au full speed, qui comme son nom l'indique...)
Le deuxième intérêt vient de la personnalisation. Il est en effet très facile de se penturlurer la voiture comme on le souhaite (voire même d'intégrer des textures pour les bricoleurs), d'avoir son avatar classy pour faire le kéké dans les classements, mais surtout de faire ses propres circuit. L'éditeur de niveau utilisé pour le jeu est en effet fourni avec et permet les plus grandes extravangances. En outre le jeu est gratuit. Bref c'est génial.
On change carrément de registre pour celui-ci. C'est à mon sens le jeu vidéo qui se rapproche le plus de Magic l'Assemblée (le jeu de carte à collectionner), avec un gameplay proche de Heroes of Might and Magic pour tout ce qui est en dehors des combats.
Le jeu date un peu mais le moteur arrive à faire du beau, notamment en ce qui concerne les particules (visibles à chaque fois qu'un héro lance un sort).
Les combats sont donc au tour par tour à l'ancienne, avec les monstres qui attendent derrière le héro. On m'a fait la remarque à mon boulot que ça avait l'air chiant. Evidemment je l'ai un peu mal pris mais après reflexion c'est vrai que ça à l'air chiant. Malheureusement le genre veut ça, je n'ai connu personne qui a bandé direct en voyant les combats de Fallout, de Jagged Alliance, de Panzer Division ou recemment d'Heart of Iron. Le tour par tour donne tout de même une dimension stratégique interessante, dans le sens ou l'IA est plutôt performante.
Évidemment, les combats forment l'intérêt du jeu, la campagne n'en présentant malheureusement que très peu (pauvreté scénaristique, progession poussive et peu de liberté dans les sorts à choisir). Les développeurs ont bien compris en intégrant un mode Quick Battle pour se tataner la gueule en customisant son deck (avec toutes les cartes, artefacts et autres spécialitées disponible). En outre le jeu est génial en hot seat.
Alors là c'est du lourd, puisque c'est tout simplement Street of Rage, porté sur PC par des passionés, et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est impressionnant. C'est beau (power to the pixel!) bien animé et pleins de coups spéciaux . 
Ca tourne sur tout et n'importe quoi, et c'est possible de jouer à 2 sur le même clavier pour les riches qui ont un bateau, ou via une manette.
Rien d'autre à dire si ce n'est que ça défoule bien au boulot, ou pendant une soirée pizza-bière avec votre unique ami.
Ah si c'est gratuit et souvent mis à jour. Le seul bémol vient du manque de sauvegarde, mais c'est "arcade-style".
Enjoy!
Oh sur Pise!
2009 est parmi nous.
Aussi me permet-je d'adresser aux 3 pelé(e)s qui passent ici mes veilleurs meux pour la gneuanné à venir!
Ouais c'est ça. Gneuanné aussi. (Notez que gneuanné s'accorde ici avec jbonnem et ne prend donc pas de "e").
Take care
Voici le test du Prince de Perse version console portable de Nintendo avec 2 écrans dont 1 tactile.
Hein?
Ouais c'est ça la DS.
Trop puissant.
C'est partit.
Old School olol!
On incarne ici à nouveau le prince de perse, qui doit toujours combattre la corruption dans ce qui est chronologiquement la suite de la version console.
Dès le début le ton est donné : c’est tout mimi, les menus sont beaux et agréables et c’est en écrasant une larme qu’on parcours une map qui comporte les différents niveaux, tellement ça nous rappel les premiers Mario mais en 3D toute belle et tout.
C'est trop meugnon!
Le jeu est très centré sur le coté plateforme 2D avec les ingrédients qui augmentent progressivement la difficulté : nouveaux obstacles => nouvelle façon de les contourner => mélange avec les anciens (exemple qu’on retrouve depuis quelques épisodes notamment au niveau des pièges). Le prince se manie complètement au stylet, on courre, saute ou tatane des ennemis complètement par le biais d’un système plus ou moins bien géré (j’y reviendrais)
La nouveauté de cet opus réside dans un nouveau personnage, Zal, un mage masqué en robe rouge. On ne le contrôle par directement mais on peut utiliser ses pouvoirs, en appuyant sur n’importe quel bouton et en cliquant ou en frottant certaines zones avec le stylet. C’est plutôt bien fait puisque ça permet d’interagir sur certains éléments de l’environnement dans le but de donner du fil à retordre au joueur sur le point de vue des énigmes. Certains combats nécessitent aussi l’assistance de l’encapuchonné (virer un bouclier ou freezer un ennemi) mais la plupart du temps, sa présence est requise pour déplacer un piège à feu, freezer une zone ou propulser le prince à un point précis (on devra aussi ouvrir des portails de téléportation, créer des murs ou encore déplacer de gros blocs de pierre)
New School! Moins olol!
Tout ce gameplay donne un côté très actif au jeu et permet d’éviter la répétitivité. Et ça marche plutôt bien, certaines énigmes m’ayant scotché quelques minutes.
Les boss, quand à eux, sont complexes et plutôt balèzes. Ils ont toujours au moins 2 modes d’attaques, dont l’un qui utilise à foison l’écran du haut : le boss est planqué la haut, il faut éviter ses attaques tout en trouvant un moyen de le ramener sur le plancher des vaches. La encore c’est plutôt cohérent et amusant, la difficulté principale étant de trouver quoi faire et comment.
Pour résumer un peu les bon cotés, l’aspect graphique est plutôt attirant, la présence de Zal est un gros plus et les énigmes/pièges sont plutôt bien pensés. Les boss sont chouettes et agrémentés de petites cinématiques in-game avec changement d’angle de vue fort joli.
Passons maintenant aux choses qui fâchent.
Tout d’abord les combats sont trop répétitifs. La présence de Zal est la plupart du temps accéssoire ou se résume à peu de choses. Les fights se déclenche uniquement à certains endroits et sont inévitables : ils ont toujours lieu dans une zone plate entourée de champs de forcé, rendant impossible l’esquive. De plus, la variété des ennemis rencontrés est un peu faible (j’en ai rencontré 6 types à 85% du jeu). Enfin ils sont parfois placés après un point de sauvegarde, ce qui est très très énervant lorsqu’on meurt plein de fois à cause du passage d’après (se retaper toujours le même combat est éprouvant pour les nerfs).
Ensuite la maniabilité au stylet. Elle est relativement bien géré dans la plupart des cas, mais parfois, alors qu’on veut se laisser glisser le long d’un mur comme sur une toile cirée, le corniaud de prince nous tape un jump dans l’autre sens. C’est peu important lorsqu’il y a une plateforme ou un mur à coté (juste chiant donc vu qu’on ne perd que du temps) mais c’est rageant lorsque cela arrive alors qu’il y a du vide à coté.
La maniabilité comporte également quelques bugs, le plus énervant étant celui du saut depuis une plateforme mobile : la plateforme bouge, on attend patiemment le rebord d’un mur et lorsqu’on y est, on clique, le prince s’élance et … tombe comme un merde. On réessaye deux fois, trois fois et puis rien n’y fait. J’ai d’ailleurs arrêté de jouer à cause de ça, étant bloqué dans le jeu. Évidemment ça n’arrive pas souvent (2 ou 3 fois) mais c’est extrêmement frustrant.
Personnellement j’ai donc bien aimé le jeu, l’ambiance en général et le graphisme, sans compter les fonctionnalités propre à cette version, qui sont très bien pensés. Mais la maniabilité hasardeuse gâche trop souvent le plaisir, et des phases de combat qui semblent balancées au hasard plombent un peu trop un level design intelligent.
Pour finir, une petite vidéo plus parlante qu'un screenshot basse qualité sur ce jeu fort sympathique (même s'il a été plombé par la critique).
